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L’agglo de Sénart fait son bilan carbone

Engagé depuis de nombreuses années dans une démarche de développement durable, le SAN de Sénart en Essonne a réalisé un bilan carbone. Une étude riche en enseignements qui a débouché sur des actions concrètes.

Les questions liées à la protection de l’environnement ont le vent en poupe ces derniers temps. Mais, au SAN – Syndicat agglomération nouvelle – de Sénart en Essonne, on n’a pas attendu le récent effet de mode pour agir. Cette collectivité territoriale, qui réunit quatre communes (Tigery, Saint-Pierre-du-Perray, Saintry-sur-Seine et Morsang-sur-Seine) sur un bassin de population de 16 000 âmes, a en effet inscrit le développement durable au cœur de sa politique. « Notre président, Dominique Verots, est passionné par ces questions depuis longtemps » confirme Éric Coquelin, chargé de mission développement durable et économie solidaire. « Dès 2006, il avait fait réaliser une étude d’impact environnemental. En novembre 2007, il était l’un des premiers signataires du Protocole d’engagement partagé, initié par le Conseil général dans le cadre de son Agenda 21. »

 
Savoir pour agir

Après la réélection de Dominique Verots, en 2008, a été créée une commission dédiée au développement durable et pilotée par le vice-président du SAN, Romain Desforges. Sa mission ? Réfléchir à des politiques respectueuses de l’environnement. « Et, pour savoir d’où nous partions, nous avons décidé de réaliser le bilan carbone du territoire » ajoute Éric Coquelin. Un cabinet spécialisé a donc été mandaté, qui a sensibilisé les équipes en interne et mesuré un double impact : celui lié au périmètre d’intervention du SAN de Sénart en Essonne (déplacement des agents, éclairage public…) et celui concernant les habitants (activité économique, chauffage…). « Cette démarche, labellisée Agenda 21, nous a permis d’identifier des pistes d’amélioration », se félicite Éric Coquelin. Mais aussi de mettre en place des actions concrètes, telles que la révision des PLU (Plans locaux d’urbanisme), la création d’une AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) ou la refonte de l’éclairage public.