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Depuis 2018, le département de l’Essonne est un des territoires où le moustique tigre, vecteur d’arboviroses (Chikungunya, Dengue, Zika), constitue une menace pour la santé des populations.
Le 1er janvier 2020, l’Agence régionale de santé (ARS) a repris la gouvernance de la Lutte anti-vectorielle (LAV) suite à la colonisation irréversible de l’Île-de-France par cet insecte.
En Essonne, on trouve surtout deux types de moustiques : les Culex et les Aedes.
La femelle pique et aspire du sang pour nourrir ses œufs.
Selon les espèces, elle pond à la surface de l’eau (ex : les Culex) ou sur le sol près de l’eau, l’éclosion se produisant lorsque les œufs seront immergés (ex : les Aedes).
La présence de moustiques est un phénomène naturel épisodique que l’on rencontre dans toutes les régions tempérées et tropicales du monde. Les écosystèmes équilibrés comptent de nombreux prédateurs naturels tels que les grenouilles, larves de libellules et autres invertébrés divers qui régulent les populations de moustiques.
Les traitements insecticides contribuent à l’affaiblissement de la diversité génétique : non seulement ils peuvent avoir un impact sur la santé humaine, toucher d’autres
sortes d’insectes mais ils contribuent aussi à la disparition des prédateurs naturels des moustiques même lorsqu’il s’agit de traitement dit biologique.
Des mesures de bonne gestion sont donc indispensables, notamment la suppression des gites larvaires (réservoirs d’eau non couverts, arrosoirs, soucoupes, gouttières non entretenues, etc.) afin de limiter sa propagation. Tout le monde a son rôle à jouer pour favoriser la biodiversité en ville et ainsi contribuer à limiter la prolifération des moustiques. Le portail dédié : https://signalement-moustique.anses.fr permet de signaler la présence du moustique.
Une exposition « Problème de moustiques ? et si on favorisait la biodiversité ? » a été réalisée par le Département en collaboration avec le Syndicat de l’Orge. Cette exposition a notamment pour objectif d’informer et de sensibiliser le public aux moustiques et aux moyens de lutter contre eux de la manière la plus « écologique »
possible.
Contact : Fanny Chevallier, chef de projet santé environnement
FChevallier@cd-essonne.fr pour plus de précisions ou pour disposer de l’exposition.
Et si vous installiez des gîtes à chauves-souris ? Elles peuvent manger jusqu’à 3000 moustiques par nuit !
Contact :
« Jardins naturels sensibles »
Direction de l’environnement (DENV)
Conservatoire des Espaces naturels sensibles
jardins-naturels-sensibles@cd-essonne.fr